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JOURNAL DE BORD

Élaboré entre la phase 1 et la phase 2

          Le Journal de travail est un suivi écrit que nous avons mené entre la phase 1 et la phase 2. Celui-ci explique les différentes étapes de notre projet, des rencontres que nous avons réalisé,  à l’évolution de la réalisation de notre soutenance muette, aux questionnements et  aux problèmes rencontrés. Il fait aussi l’état du travail de chaque personne du groupe.

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    Suite à notre soutenance de la phase 1, nous nous sommes retrouvés face à un questionnement important. Nous avons fortement hésité entre le choix du concept 1 et le concept 2. Le concept 1, Kipter est un petit objet qui permettrait à l’utilisateur de trouver l’endroit existant optimal pour conserver ses produits dans son habitat. Le concept 2 Fruidge, est une structure de conservation qui permettrait d’accélérer ou de ralentir la maturation d’un produit. Le concept 2 est beaucoup plus ambitieux car il est plus imposant et constitue une véritable innovation design. Le concept 1 lui est plus petit, et donc plus facilement envisageable dans la réalisation finale du prototypage.  Afin de savoir lequel choisir, nous avons rencontré Grégoire pour pouvoir en discuter à nouveau. Face à ce rendez-vous, quelques jours après la soutenance de phase 1, nous avons choisi de travailler sur le concept 2, Fruidge que nous trouvions plus pertinent même si celui-ci était plus risqué et ambitieux.

    Nous avons repris notre organigramme élaboré précédemment et nous avons organisé les rôles de travail de chaque membre du groupe.

    Amélie à développé les recherches documentaires et les recherches scientifiques à partir de la base que nous avions déjà rédigée.
    Rémy, s’est renseigné sur les différents capteurs d’éthylène existants qui pouvait être à notre porté et que nous pouvions utiliser. Il s’est aussi renseigné sur les capteurs de température et d’hygrométrie, ainsi que leur prix sur le marché.

   Manon à commencé à réfléchir aux inspirations, à la forme ainsi qu’à la dimension de notre produit. Début de réalisations de quelques croquis à présenter au groupe.

 

   Quelques jours plus tard, nous avons réalisé un groupe de travail d’une journée tous les trois pour pouvoir discuter et réfléchir autour des 3 concepts à rendre pour la phase 2. A la fin de la journée, nous avions 2 pistes concrètes. La première, créer un objet modulable, qui peut s’accrocher au mur, et que l’utilisateur pourrait adapter où il le souhaite dans son habitat. La Deuxième, réaliser une «colonne» de conservation, un nouvel élément visuel et fonctionnel qui repenserait la cuisine de nos jours. Il nous manquait encore la troisième idée, nous pensions à quelque chose de plus discret qui pourrait s’adapter au réfrigérateur ou encore à un placard pré-existant de la cuisine. Toutefois, la troisième idée était encore à développer.

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Le 8 novembre, nous avons pu avoir un cours sur les outils et modèles pour la conception . Nous avons donc travaillé sur..

 

    Nous avons aussi eu un cours de suivi avec Bruno Houssin. Nous avons pu lui parler de nos deux premières idées de concept et évoquer le troisième concept que nous n’avions pas encore. Lors de l’évocation d’idée pour le troisième concept, nous avons imaginé un produit avec un mélange ancien/moderne et une énergie plus écologique comme la récupération d’énergie. Nous avons aussi parlé des différents professionnels que nous pouvions contacter pour notre projet.

 

    Suite à cela nous avons élaboré un protocole technique d’expérimentation.

Rémy à réalisé une «boîte» de test à l’atelier maquette de l’école de Design pour réaliser de petites expériences sur la température et l’humidité. Il a aussi intégré un thermo-élément pelletier et un radiateur dans cette boite. Il a aussi appelé la société B-com pour savoir s’ils avaient des capteurs d’éthylène.

Amélie à commencé à réaliser un tableau, une base de données excel, des différentes catégories de fruits et légumes, leurs saisons, leur température de conservation, leur particularité, l’humidité nécessaire, et leur sensibilité à l’éthylène.

Manon a cherché une nouvelle idée suite à l’échange avec Bruno pour un troisième concept, continué la recherche par dessins, commencé à réaliser le journal de travail et contacter de nouvelles personnes intéressantes pour notre projet par mail.

 

    Tout d’abord, nous avons envoyé un mail à sociologue Sophie Dubuisson-Quellier que nous avait recommandé  Jocelyne Leboeuf. 

Puis, nous avons pris contact avec le CTIFL (Centre Technique Interprofessionnel des Fruits et Légumes.) de Nantes qui nous a informé qu’à Nantes il ne s’occupait pas de la post-récolte et que par conséquent il fallait que nous appelions le centre CTIFL de Saint Rémy de Provence. Suite à cet appel nous avons pu avoir deux contacts mails, Mathieu Hurtiger qui travaille sur la conservation des fruits et légumes et Sébastien Lhurol qui travaille sur la maturation.

Ensuite, nous avons contacté Élise Marais de la société Marais ainsi que des personnes de la coopérative Océane afin de les rencontrer et de mieux comprendre les études qualitatives que ceux-ci mènent sur la qualité des fruits et légumes des différents maraîchers de Nantes.

Nous avons aussi essayé de contacter le grand chef cuisinier des fruits et légumes, Alain Passard, pour appuyer notre projet, mais sans succès.

Pour finir, nous avons pris rendez-vous avec Céline Belaen, une ingénieur biologique qui a eu l’opportunité de travail au CTIFL de Saint Rémy en Provence sur l’impact de l’éthylène sur les salades, Fraises et concombres. Elle travaille actuellement sur Nantes dans un laboratoire pour l’université de Nantes.

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    Cette même semaine, Manon a pu assister à la soutenance de fin d’études de Juliette Mourierras, sur le projet de fin d’études, les fruits et légumes de saison. Elle a pu discuter avec elle de son projet sur ce thème qui est très proche de notre projet, voir son mémoire et ainsi avoir le contact de son tuteur Stéphane Olivier, qui travaille avec la coopérative Océane et pour le groupe Olivier. Après des recherches sur cette personne, nous n’avons pas donné suite car c’est un maraîcher qui avait très peu de temps et que nous avions déjà un contact de maraîcher. 

 

    Après quelques échanges téléphoniques avec Céline Belaen, nous avons réussi à fixer un rendez-vous rapidement avec elle, le jeudi même à Nantes. Nous nous sommes rencontrés à Polytech pour une première rencontre. Elle nous a parlé de son expérience au CTIFL de Saint Rémy en Provence, ainsi que ses différentes expériences avec l’éthylène. Nous lui avons exposé notre projet qu’elle a trouvé très pertinent mais pas si simple à réaliser. Elle nous a transmis de la documentationssur ses différentes études menées ainsi que des classifications de fruits et légumes faites par le CTIFL qui ont beaucoup aidé Amélie pour la réalisation de son tableau. Elle nous a aussi donné de nombreuses petites astuces pour la conservation, notamment la température et l’humidification. Elle nous a parlé de matériaux existants qui permettait une évacuation de certains gaz ainsi que du produit breveté smart fresh qui traitait, de nos jours, presque toutes les pommes, pour limiter l’impact de l’éthylène.

Cet entretien, de deux bonnes heures, s’est parfaitement déroulé et nous a appris beaucoup de choses qui ont permis de faire évoluer notre concept. Enthousiaste par notre projet, elle reste à notre disposition pour d’éventuelles questions ou une prochaine rencontre.

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    La semaine 44 a été une très courte semaine avec le pont de l’ascension et nous avons simplement poursuivit notre travail chacun de notre côté.

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    Le 15 Novembre, nous avons eu un cours fait par Grégoire Clicquet sur le design de service. Cela nous a permis de réfléchir, au service que nous proposions à notre utilisateur, aux différentes fonctionnalités de notre projet et à sa mise en oeuvre. 

 

    Il y a eu un changement dans la phase 2, il ne faut plus développer trois concepts mais privilégier un seul et unique concept. Nous avons été partagés entre le choix du concept modulable et celui de la colonne centrale dans l’habitat mais nous avons finalement choisit le concept modulable. Celui-ci nous semblait plus en adéquation avec l’état de nos cuisines actuelles.

 

    Suite à l’échange avec Sophie Dubuisson-Queller, nous avons contacté Marie Mourad, une de ses doctorantes en sociologie qui travaille elle aussi sur le gaspillage alimentaire. Nous avons pu prendre rendez-vous avec elle pour un skype car elle se trouvait à Paris et c’était le seul moyen que nous avions pour se rencontrer. Ce skype nous a permis d’évoquer la relation des utilisateurs et des nouvelles technologie, de la place de l’électroménager dans notre cuisine et de la viabilité de notre nouveau produit sur le marché. Cela nous a permis de mieux définir notre cible et de prendre en compte l’aspect ludique et séducteur que pourrait avoir notre produit pour plaire à un large public. Elle nous a aussi envoyé de la documentation intéressante concernant des études sociologiques sur le gaspillage alimentaire des particuliers.

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    Nous avons eu des retours de mail de Mathieu Lhurtiger et Sébastien Lhurol qui nous a transmis de la documentation payante du CTIFL à titre privée que nous pouvions étudier pour notre projet. 

 

    Nous avons pu fixer un entretient avec le dirigeant de la coopérative Océane Dominique Calais pour le premier décembre et n’ayant pas de nouvelles de la société Mairais, nous avons relancé par mail Elise Marais.

 

    Nous avions beaucoup de documentations à étudier (CTIFL, Céline Belaen, MArie Mourad) et nous avons consacré la fin de semaine à l’étude de ces documents pour retenir les informations pertinentes pour la réalisation de notre concept.

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    Groupe de travail d’une journée pour commencer la semaine, et discuter des différentes lectures que nous avons eues. Nous avons pu redéfinir notre concept en utilisant et en mettant en commun le tableau de classification qu’Amélie a réalisé avec celui du CTIFL. Nous avons pu déterminer que notre concept avec besoin de 3 zones de température et d’humidification en fonction des produits consommés. Une zone entre 4 et 8°C, une zone entre 8 et 11°C et une zone à l’air ambiant. Nous avons donc repensé notre concept en prenant compte de cela et imaginer différentes «boites» de conservation modulable sur le mur de la cuisine, avec un support d’accroche qui constituerait l’alimentation générale. Nous avons aussi réfléchi au fonctionnement intérieur du module, notamment,  la circulation de l’air, les pertes de température, et le nettoyage. Nous avions cependant un problème, qui était l’augmentation de l’humidité dans notre «boite» par rapport à l’humidité extérieure qui était trop faible.

 

    Pour résoudre ce problème, Manon a contacté Françoise Barbin, professeur de physique à l’école de Design pour savoir si elle connaissait des manières efficaces d’humidifier l’air d’un espace.

Amélie a essayé de rechercher des articles sur ce thème pour essayer de trouver une solution. Elle s’est aussi renseignée sur le thème de la reconnaissance par image d’un fruit ou légumes.

Remy pendant ce temps à fait une première commande de capteurs via le site In the box, pour se procurer, un thermo-element pelletier, ainsi qu’un capteur de température et d’humidité pour faire quelques tests. Il y a cependant eu un problème dans la commande par le site quelques jours plus tard.

 

    Le 22 Novembre, nous avons eu un cours de management avec Emmanuel Chene, qui nous a permis de commencer à élaborer notre business plan. Notamment développer la valeur ajoutée de notre produit, la cible et le mode de distribution envisageable. On a aussi parlé de la viabilité de vente de Fruidge notre concept.

 

    Suite à la commande In the box qui n’a pas fonctionné, nous avons rencontré notre tuteur technique Sébastien Pillement pour valider notre protocole électronique afin de passer commande auprès Leila Neicibi par les fournisseurs de Polytech Farnell et E44 , nous a aussi donné des astuces pour thermo réguler notre module en vu de la phase 3 et orienté sur des problèmes électroniques que nous n’avions pas encore résolus ou que nous avions oubliés.

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    Manon a travaillé sur la forme en réalisant des pré-maquettes «quick and dirty» à l’aide de boîte à chaussures peintes en blanc pour faire des essais photographiques dans différentes cuisines. Elle a aussi commencé à rédiger le rapport, crée un site web et continué à écrire le journal de bord.

 

    Rémy a fait une sélection d’électronique sur les sites fournisseurs, passé la commande par Leila auprès de E44 principalement.

 

    Nous avons aussi pris un rendez-vous au bureau de Bruno Houssin pour discuter de la forme finale du produit, de la possibilité de l’accrocher au mur et du modèle de vente (moyenne ou haute gamme).

 

    Après discutions entre les membres du groupe, nous avons proposé à Céline Belaen si elle voulait bien être notre tuteur Design. Elle a des connaissances et une expérience dans les fruits et légumes par le CTIFL, elle est intéressée par notre projet, et est d’accord pour nous consacrer du temps si nécessaire. Elle a donc accepté de nous suivre et nous a renvoyer la fiche du tuteur.

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     En début de semaine, Amélie et Manon ont travaillé sur l’amélioration du Business Plan et réfléchi au Gant entre la phase 2 et 3. Rémy, lui, a été chercher le matériel électronique chez E44 et à commencé des tests dans notre petite «boite» en mousse à l’aide d’un arduino.

 

    Manon a fait une modélisation 3D du projet et commencé des rendus Keyshot avec des intégrations dans des cuisines existantes.

 

    Puis, Rémy et Manon ont commencé la maquette taille réelle à l’atelier de l’école de Design en polystyrène pour que celle-ci soit le plus hermétique possible

 

    Le jeudi, nous avons eu la chance de rencontrer Dominique Calais, directeur de la coopérative Océane, Il nous a renseigné sur la coopérative, nous a permis de visiter les lieux et répondu à nos questions.  Nous avons pu voir les différentes zones de stockage à des températures et humidités différentes. Cela a pu appuyer notre projet sur la séparation de température et les besoins de chaque catégorie de fruits et légumes. Il nous aussi conforté dans l’idée d’éduquer les consommateurs sur les produits de saison. La conservation est fortement liée à la période de cueillette du produit. Un produit de saison se conservera beaucoup mieux qu’un produit hors saison. C’est donc à prendre en compte impérativement en compte lors de l’achat des produits.

 

    Pour la fin de semaine, Remy s’est occupé de trouver une solution pour la fixation de la porte pour la maquette et Amélie a retranscris notre entretien avec Dominique Calais et mis en avant les points intéressants à prendre en compte. Manon a réalisé les couches de peinture de la maquette blanche et a avancé le site web ainsi que le rapport.

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    Manon a, tout d’abord, rencontré divers utilisateurs, correspondant à notre cible, pour faire une enquête qualitative sur le projet. Elle a réalisé des petites vidéos comprenant une présentation de la personne, une visite de la cuisine et les différents endroits où pourrait être installé Fruidge pour l’utilisateur. Ensuite, elle a fini le rapport à rendre pour lundi de la semaine d’après en complétant toutes les informations. Puis, elle a bien avancé et presque terminé le site web. Pour finir, avec l’aide de Rémy, elle a terminé la première maquette et réalisé la deuxième maquette.

 

    Amélie a continué à approfondir les recherches scientifiques tandis que Rémy a réalisé et rédigé toute la partie technique du projet ( schéma des composants et les branchements, tests et expériences réalisés).

 

    Amélie et Manon se sont occupées de réaliser le scénario d’usage et des différents montages vidéo, la vidéo de Design Fiction, les assemblages vidéos des tests utilisateurs et la vidéo technique.

 

    Pour finir la semaine, nous avons tous ensemble fait un point et pris des décisions sur le stand de présentation à installé lundi.

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    Réglages des derniers petits problèmes pour la phase 2, finition sur le site web et remise du rapport. Mise en place du stand et vérification que tout fonctionne correctement.

 

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SOUTENANCE DE PHASE 2

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